Victoire à HOA BINH
Dans les premiers jours de novembre, le Commandant en chef, abandonnant résolument l'attitude défensive adoptée depuis plusieurs mois, décide de passer à l'offensive et d'attaquer le Viêt-minh dans ses repaires et ses communications. L'objectif choisi est Hoa Binh, capitale du Pays muong.
Au préalable, craignant de nouvelles actions de force du Régiment 148 contre le dispositif de la ZANO, il le fait renforcer par le 5e BPC qui est aérotransporté le 3 novembre à Laï Chau. De là, le Bataillon va intervenir, pendant près d'un mois, en liaison avec les unités du secteur, prenant part à de nombreuses opérations de nettoyage, à Cheng Nuo, Tsin Ho, Phong To, Ban Mien...
L'offensive du général de Lattre sur Hoa Binh débute le 10 novembre par une opération préliminaire, «Tulipe», destinée à s'emparer de la trouée de Cho Ben, principal point de passage des troupes Viêt-minh entre le réduit tonkinois et le Delta, et à mettre en place un système défensif couvrant la route dite «des Concessions», la RP 21. L'attaque française se déclenche à Paube au sud-ouest d'Hanoï : au nord, les blindés du colonel de Castries ; au sud, les Muong du Groupement Vanuxem ; à l'ouest, le GM 7 du colonel Dodelier ; au centre, le GM 2 du colonel Clément renforcé du 1er BPC et du Commando «Vandenberghe».
A 9 h 10, les 582 officiers, sous-officiers et légionnaires parachutistes du 1er BEP (capitaine Darmuzai) et la Section du Génie de la BAPN, placés en alerte aéroportée à Bach Maï et à Gia Lam depuis le 9 au matin, sont largués, à partir de dix Dakota et de vingt trois JU 52, sur Cho Ben qu'ils occupent une heure plus tard et où s'effectue la liaison avec les éléments de tête du Groupement Centre.
Dès la fin de l'après-midi, le mouvement en tenaille accompli par le Groupement de Castries et le Groupement Clément, couvert au sud par le GM 3, se referme derrière les lignes viets. L'opération est terminée. Le succès est complet.
Au préalable, craignant de nouvelles actions de force du Régiment 148 contre le dispositif de la ZANO, il le fait renforcer par le 5e BPC qui est aérotransporté le 3 novembre à Laï Chau. De là, le Bataillon va intervenir, pendant près d'un mois, en liaison avec les unités du secteur, prenant part à de nombreuses opérations de nettoyage, à Cheng Nuo, Tsin Ho, Phong To, Ban Mien...
L'offensive du général de Lattre sur Hoa Binh débute le 10 novembre par une opération préliminaire, «Tulipe», destinée à s'emparer de la trouée de Cho Ben, principal point de passage des troupes Viêt-minh entre le réduit tonkinois et le Delta, et à mettre en place un système défensif couvrant la route dite «des Concessions», la RP 21. L'attaque française se déclenche à Paube au sud-ouest d'Hanoï : au nord, les blindés du colonel de Castries ; au sud, les Muong du Groupement Vanuxem ; à l'ouest, le GM 7 du colonel Dodelier ; au centre, le GM 2 du colonel Clément renforcé du 1er BPC et du Commando «Vandenberghe».
A 9 h 10, les 582 officiers, sous-officiers et légionnaires parachutistes du 1er BEP (capitaine Darmuzai) et la Section du Génie de la BAPN, placés en alerte aéroportée à Bach Maï et à Gia Lam depuis le 9 au matin, sont largués, à partir de dix Dakota et de vingt trois JU 52, sur Cho Ben qu'ils occupent une heure plus tard et où s'effectue la liaison avec les éléments de tête du Groupement Centre.
Dès la fin de l'après-midi, le mouvement en tenaille accompli par le Groupement de Castries et le Groupement Clément, couvert au sud par le GM 3, se referme derrière les lignes viets. L'opération est terminée. Le succès est complet.